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Ce 12 septembre 2019, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié les Recommandations de bonne pratique pour la prise en charge des patients souffrant de Boulimie ou d'Hyperphagie boulimique, élaborées en partenariat avec la Fédération Française Anorexie Boulimie (FFAB).

Ces recommandations, disponibles sur le site de la HAS, apportent une aide aux professionnels concernés afin d’améliorer le repérage (facteurs de risque, signes d’alerte conduisant au diagnostic), la prise en charge précoce (première consultation, bilan, orientation) et l’accompagnement sur le long terme des adolescents et adultes souffrant de boulimie et d’hyperphagie boulimique. 
Pour en faciliter l’appropriation, 8 fiches outils avec des informations pratiques ont été spécialement conçues pour les professionnels (problèmes dentaires, complications gynéco-obstétricales, prise en charge en services d’urgences…), ainsi que pour les patients et leur entourage (information, soutien).

La boulimie et l’hyperphagie boulimique sont des troubles du comportement alimentaire (TCA) difficiles à repérer et encore insuffisamment pris en charge à ce jour. Or, un repérage et une prise en charge précoces peuvent permettre de prévenir le risque d’évolution vers une forme chronique et des complications.

Le repérage de la boulimie et de l’hyperphagie boulimique est difficile car les troubles sont souvent invisibles et cachés par les personnes qui en souffrent (comportements compensatoires, honte, culpabilité) ; ils peuvent toutefois être décelés lors d’un entretien et d’un examen clinique attentif.
Quant à la prise en charge, elle est souvent complexe car elle est pluridisciplinaire et inclut des dimensions nutritionnelles, somatiques, psychiatriques, sociales, familiales. Elle nécessite donc, de la part des professionnels, des interventions précoces, coordonnées et adaptées au patient.

Ces recommandations s’adressent principalement aux médecins généralistes, pédiatres, psychiatres de l’enfant et de l’adulte, diététiciens, chirurgiens-dentistes et orthodontistes, gynécologues, médecins et infirmiers scolaires (et le milieu scolaire en général), psychologues, endocrinologues, nutritionnistes, urgentistes, réanimateurs, médecins du sport, médecins du travail, gastroentérologues, sages-femmes, kinésithérapeutes.


Voici tous les liens directs vers ces recommandations et ces fiches pratiques :