Ce que l’on sait : peu de choses sur le devenir à long terme des jeunes soumis à des automutilations pendant l’adolescence.
Ce que l’on apprend : il existe un lien très fort entre les antécédents d’automutilations et l’existence 20 ans après de difficultés sociales, de dépendances au tabac à l’alcool aux drogues illicites, de troubles psychologiques.
Ce que cela change : selon les auteurs « les automutilations pendant l'adolescence ne doivent pas être considérée comme un rite de passage » ni comme le témoin d’un trouble passager mais comme un facteur de vulnérabilité pour le développement ultérieur de difficultés psychosociales.
Georges Picherot
CHU Nantes