Ce que l’on savait : Les antécédents traumatiques précoces peuvent favoriser le développement ultérieur de trouble du comportement alimentaire.
Ce que l’on apprend : 18,6 % des femmes rapportent un antécédent traumatique (le plus souvent sexuel) et 24,2% au moins deux, avec des conséquences en rapport avec l’importance des traumatismes.
Ce que cela change : Les antécédents traumatiques doivent être recherchés dans tous les TCA, non seulement dans les boulimies et les troubles avec conduites d’élimination mais aussi dans l’anorexie restrictive et les troubles non spécifiés.
Référence: Backholm K, Isomaa R, Birgegard A, Eur J. 2013. The prevalence and impact of trauma history in eating disorder patients. Psychotraumatol; 4:10.3402
Marie-France Le Heuzey