Ce que l’on sait : L'olfaction pourrait influencer la restriction alimentaire et la perte de poids mais les données actuelles ne permettent pas d'être formels sur son influence dans l'anorexie mentale.
Ce que l’on apprend : Les jeunes patientes anorexiques ainsi que les patients guéris présentent une plus grande sensibilité olfactive en comparaison avec les témoins non malades. Une dépression comorbide peut altérer ces capacités. Il n'a pas été observé de différence significative entre les groupes malades et guéris.
Ce que ça change : L'olfaction pourrait un jour constituer un biomarqueur diagnostique et pronostique de l'anorexie mentale. En outre, l'adaptation des programmes de renutrition avec la prise en compte du pouvoir olfactif des aliments pourrait constituer une piste d'amélioration thérapeutique facilement applicable.
Référence: Bentz M, Guldberg J, Vangkilde S, Pedersen T, Plessen KJ, Jepsen JR - 2017 - Heightened Olfactory Sensitivity in Young Females with Recent-Onset Anorexia Nervosa and Recovered Individuals - Plos One
Lien: http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0169183
Aurore GUY RUBIN -